"Il est en aveux mais minimise les faits. Lorsqu’il est confronté à ses victimes, il reconnaît", précise le premier substitut du procureur du Roi Philippe Morandini.
FLAWINNE/OMEZÉE/SURICE/VODELÉE - Le juge d’instruction de Dinant, Olivier Bontyes, encourage les victimes de l’ancien curé Marcel Colignon qui n’auraient pas osé dénoncer les faits, à se manifester auprès de la police.
Marcel Colignon, ancien curé de Surice, Flawine, Omezee et Vodelee, a été placé sous mandat d’arrêt le 15 décembre dernier pour une série d’attentats à la pudeur et de viols sur des mineurs.
Des victimes dissuadées de dénoncer les faits
À l’heure actuelle, il ressort de l’enquête que la période des agissements s’étale de 1968 à 2001. Toujours d’après l’enquête, de nombreuses victimes ont dû subir les agissements attentatoires aux mœurs de la part de Marcel Colignon. Ce dernier a même été jusqu’à contacter plusieurs victimes pour les dissuader de dénoncer ces faits. Certaines n’ont osé faire de déclarations qu’après avoir reçu une assurance quant à l’anonymat de leur identité.
La discretion quant à l’identité des victimes garanties
Dans le cadre de cette affaire, le juge d’instruction de Dinant Olivier Bontyes lance un appel, via un communiqué officiel, aux victimes des agissements de l’ancien curé, pour qu’elles signalent à la police les faits qu’elles auraient subis. Les autorités judiciaires assurent que tout sera mis en œuvre pour garantir la plus grande discrétion quant aux identités des victimes.
SURICE/AGIMONT/FLAWINNE - L’évêché de Namur a réagi à notre article relatif à l’arrestation de l’abbé Colignon pour faits de mœurs. L’Église a écarté le curé dès septembre.
L’Évêché de Namur tient à réagir à l’information parue, ce mercredi 21 décembre, au sujet de l’arrestation de l’abbé Marcel Colignon, vicaire à Flawinne (1968 à 1980) et ancien curé de Surice.
À 68 ans, l’abbé Colignon a été privé de sa liberté pour des faits de mœurs.
« En septembre dernier, par courrier, l’Évêché de Namur était alerté que l’abbé Colignon s’était livré à des attouchements sur deux enfants, membres de sa famille. Les faits remontaient à de nombreuses années. Le vicaire épiscopal Jean-Marie Huet a immédiatement pris contact avec une des deux victimes qui, de son côté, avait déjà dénoncé les faits aux autorités judiciaires. Une démarche saluée par le représentant de l’Évêché.
Le vicaire épiscopal a, sur-le-champ, convoqué l’abbé Colignon qui a reconnu s’être livré à des attouchements. Le prêtre s’est alors vu interdire, par le vicaire épiscopal, d’approcher des enfants mais aussi des jeunes dans l’exercice de son ministère paroissial. Interdiction également de célébrer des funérailles, à Flawinne. Interdiction encore de reprendre le catéchisme. »
L’évêché confirme que l’abbé a été fermement, dit-on, invité à partir à la retraite et ce, dès le 1er novembre 2011.
« À partir de cette date, l’abbé Colignon s’est vu privé de toute mission pastorale. Il a trouvé résidence dans un home pour personnes âgées. À la mi-octobre, par courrier cette fois, le vicaire épiscopal conseillait à l’abbé de contacter sa famille pour faire la clarté sur cette affaire.
À la lecture de l’article, il apparaît que d’autres faits pourraient être reprochés à l’abbé Marcel Colignon. Des agissements dont l’Évêché de Namur tient à souligner qu’il n’a pas eu connaissance.
Mgr Vancottem, l’évêque de Namur a été mis au courant des faits et de la procédure mise en place. »
Geen opmerkingen:
Een reactie posten